Vous connaissiez Sarah Walker, la blonde "so sexy" de ce cher Chuck ? Et bien voici Sarah Gaga / Perry / Keisha, un mix totalement barré des trois popstars phares du moment, signé Yvonne Strahovski.
dimanche 17 avril 2011
dimanche 10 avril 2011
MACHETE ! Carnage à la mexicaine
On l’appelle Machete. Il a reçu une offre qui ne se refuse pas. Engagé, doublé et laissé pour mort, il a désormais soif de vengeance. Les types qui l’on roulé n’ont pas tardé à comprendre leur erreur :
« They just fucked with the wrong Mexican ! »
Le nanar de l’année sort en dvd. Digne rejeton du diptyque Grindhouse, Machete —à prononcer Machet-«i» en bons franchouillard — c’est d’abord une bande annonce. À l’occasion de la sortie de Boulevard de la mort et Planète Terreur, Tarantino et Robert Rodriguez avaient commandées une flopée de trailers tous plus délirants les uns que les autres. Rob Zombie, Eli Roth et Edgar Wright avaient laissé libre cours à leur imagination, pour aboutir à des histoire totalement barrées, comme celle d’une armée de femmes loups garous SS. Mais finalement, seul Machete est sorti du lot. La ferveur avec laquelle le public a salué la bande annonce de Robert Rodriguez a poussé le réalisateur à franchir le pas.
Résultat. Danny Trejo, l’une des sales gueules les plus célèbres d’Hollywood, prend du galon. Réincarné en mythe mexicain, il nettoie le Texas de ses pires raclures pendant 1 h 30 à coup de machettes et de bistouris, le tout sur fond de fusillades sanglantes. Le film est un concentré de gore, mais pas que... Machete a plus d’un tour dans son sac, ou plutôt dans le pantalon. Non comptant d’être une espèce de «natural born killer», Machete est également un womaniser. De Michelle Rodriguez à Jessica Alba, en passant par Lindsey Loan, toutes ces dames y passent.
Accompagné d’une belle brochette d’acteurs — outre les noms déjà cités figurent Robert De Niro, Steven Seagal, Jeff Fahey et Cheech Marin — Robert Rodriguez parvient au final à réaliser un film tordant du début à la fin. Amateurs de belles pin-ups, de gros calibres, et de grosses déconnades, Machete est un «must».
dimanche 3 avril 2011
« La belle, la barbouze et le député du Var »
Voilà une histoire au scénario digne d’une superproduction hollywoodienne. Le Canard de cette semaine rapporte les déboires de Jean-Marie Ponce, un ancien fonctionnaire des Renseignements Généraux, mis en retraite anticipée pour avoir mélangé travail et vie sentimentale.
L’affaire commence en 2004. Jean-Marie Ponce est convoqué par Jean-pierre Giran, député UMP du Var. L’élu attend du RG qu’il enquête sur une dénommée Marie-Jeanne Bunel. Une femme d’affaire au passé trouble, installée depuis peu à Hyères, qui se mêle un peu trop de politique au goût de M. Giran.
Inutile de préciser que face aux journalistes du Canard, le député nie toute implication. Malgré un rapport de police affirmant le contraire, dont le Canard publie quelques extraits, M. Giran se permet même de s’insurger contre de telles pratiques : « Un politique qui actionnerait les RG, mais de qui se moque-t-on ? ».
De fait, la demande du député ne manque pas de surprendre Jean-Marie Ponce qui en réfère aussitôt à ses supérieurs. Bernard Beaume, le chef des RG varois, donne alors son feu vert. Le dossier Jeanne-Marie Bunel est donc ouvert, avec Jean-Marie Ponce aux manettes.
Le poulet trouve sa poule
L’affaire se corse dès lors que notre RG décide de rencontrer sa «cible», au printemps 2005. Organisée pour relancer une enquête au point mort, la rencontre débouche sur une situation totalement inattendue. Faute de nouveaux éléments, c'est l'amour que trouve Jean-Marie Ponce, qui ni une ni deux, emménage chez Jeanne-Marie Bunel.
Pour le coup, le dossier Bunel tombe en panne sèche. Ce qui ne manque pas d'irriter le député Giran et les RG par la même occasion. L’aventure du soldat Ponce n’est pas du goût de ses supérieurs qui décident finalement de l’écarter des RG, début 2007.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Frédéric Lauze, nouveau patron des RG du Var, soupçonne Ponce de refiler des renseignements à Bunel sur le milieu Varois.
En 2008, l’IGPN, la police des polices, se penche sur le cas des deux amoureux. En vain ! Les gardes à vues et autres perquisitions ne révèlent pas la moindre preuve de fuites aux profits du grand banditisme.
Envoyé devant le tribunal, le couple a comparu le 14 février dernier. Jean-Marie Ponce a écopé de 6 mois avec sursis pour violation du secret professionnel, et sa dulcinée a été condamnée à 4 mois avec sursis pour recel.
Quant au député Giran ? Rien, conclue le Canard. Du moins pour l’instant. Les deux condamnés ayant fait appel, le dossier n’est pas encore totalement fermé...
mercredi 30 mars 2011
1 clip, 30 paires de seins !
On en a tous rêvé, le groupe d'électro ELEKTRISK GONNER l'a fait.
ELEKTRISK GØNNER - UKNOWHATIWANT from ELEKTRISK GØNNER on Vimeo.
The Kills, plus vivants que jamais !
La pression était à son comble ces dernières semaines. Les singles et autres démos live extraits de Blood Pressures laissaient présager les meilleurs auspices. Mais on est jamais à l’abris de mauvaises surprises. Enfin dévoilé sur internet depuis quelques jours, le moins que l’on puisse dire après plusieurs écoutes, c’est que le dernier album des Kills est à la hauteur des attentes.
Le duo le plus sulfureux de la scène rock actuelle revient sous les projecteurs avec un son garage, brut, minimaliste et noisy, aux forts relents de tabac froid et de vapeurs d’alcool.
Pour rappel, les Kills c’est d’abord une alchimie, une fusion passionnelle entre deux personnalités aussi excentriques que géniales, Jamie «Hotel» Hince et Alison «VV» Mosshart. Ensemble, ils dégagent une énergie électrique, bestiale, et sexuelle. Quiconque les a vu sur scène peut en témoigner.
Ce come-back est d’autant plus réjouissant, qu’un certain doute avait pesé, pendant un temps, sur l'intensité du courant qui unit les deux musiciens. Après Midnight Boom (2008), troisième album du groupe, les chemins de VV et Hotel s’étaient séparés. Elle, était partie rejoindre Jack White, autour du projet Dead Weather ; lui, faisait plus parler de sa personne dans les tabloïds pour sa relation avec la belle Kate Moss.
Et bien n’en déplaise aux sceptiques, les Kills sont bien vivants, et même plus que jamais. Blood Pressures est le digne successeur de ses trois aînés, Keep on Your Mean Side (2003), No Wow (2005), et Midnight Boom.
L’album commence tambour battant avec Future Starts Slow, morceau détonnant qui annonce la couleur des 10 titres suivants. Avec Satellite, on retrouve les sonorités écorchées à coups de riffs tranchants, que le groupe affectionne tant. L’album est entrecoupé de pauses mélodiques, comme Wild Charms. L’espace d’une minute, Jamie Hince repose les tympans de ses auditeurs, avant de les faire bourdonner à nouveau avec le très acide DNA. La perle de l’album s’intitule Baby Says, un morceau mélodique et torturé à la fois. Fruit d’une mystérieuse recette, dont les Kills sont les seuls à connaître le secret, l’album laisse parfois transparaître des sonorités héritées de grands classiques de l'histoire du rock. Ainsi de You Don’t Own The Road, dont l’arrière plan instrumental résonne comme un certain Monster Men de l’iguane Iggy Pop.
Reste un morceau dont nous n’avons pas encore parlé, et qui risque pourtant de faire du bruit. The last goodbye, une ballade larmoyante chantée par VV avec un piano en guise d'unique instrument. Surprenant par sa douceur, en totale rupture avec les sonorités habituelles du groupe, ce titre est une chanson d’adieu. Doit-on y voir le premier indice d’un prochain chant du cygne ? La pochette de l’album, montrant un duo distant bien qu’assis côte-à-côte sur la banquette arrière d'une Rolls, n’est pas faite non plus pour rassurer...
Enfin, pour l’heure la question ne se pose pas. Les Kills sont de retour et nous offrent 42 minutes de rock ténébreux, sale, pénétrant et jouissif. Que du bonheur !
dimanche 27 mars 2011
Le retour des "STROKE[S]"
The Strokes, le groupe qui a sauvé le rock. C’est grâce à ce quintette de New-yorkais que la guitare électrique a repris du gallon dans les années 2000. Avec Jack White et les Libertines, ces gentlemen sont parvenus à rebrancher toute une génération sur le 220. Chapeau messieurs !
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Julian Casablancas, leader du groupe, chanteur et musicien ; Nick Valensi et Albert Hammond Jr. à la gratte ; Nikolai Fraiture à la basse ; et Fabrizio Moretti à la batterie. |
Formé en 1998, c’est au début des années 2000 que les Strokes sortent de l’ombre. Leurs sonorités alliant caresses mélodiques et coups de poing électriques, séduisent les critiques.
En 2001, le premier album, Is this It, remporte un franc succès, aux US et au-delà. Embarqués dans une tournée mondiale les Strokes prêchent leurs bonnes paroles aux quatre coins de la planète.
En 2003, avec Room on Fire, son deuxième album, le groupe confirme la réussite de son premier opus. La France entière fait alors la connaissance des Stroke (sans «S», pour les franchouillards). Une pub EDF que la télé diffuse en boucle, en 2004, reprend The end has nos end, piste n°9 de Room on Fire, comme musique de fond. Si cette pub a probablement participé à l’extension de l’aura du groupe, elle a également pu fatiguer quelques oreilles...
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Room on Fire, deuxième opus des Strokes. Perso, cet album m'a un peu fatigué. Ça fait un bail que je ne l'ai pas écouté. |
2006 sonne la sortie du troisième album du groupe. Intitulé First Impressions of Earth, il était très attendu, et n’a pas déçu. Casablancas et sa clique prennent des allures de «bad boys». Le label «Parental Advisory» accolé à l’album symbolise bien une évolution vers des sonorités un ton plus punk qu’auparavant.
En 2007, les Strokes ont décidé de faire un break. Chacun des membres du groupe est parti tenter sa chance à la croisée des chemins. De ces escapades en solo, on pourra notamment retenir l'album de Julian Casablancas, Phrazes for the young, sorti en 2009. Cette même année, les membres du groupe se retrouvent en studio, pour enregistrer leur quatrième album. D'abord annoncé pour début 2010, le bébé aura mis du temps a accoucher, puisque ce n'est que le 22 mars dernier qu'il est sorti.
Alors !? Que penser de ce dernier album ? Et bien j'ai envie de dire merde à tous les mécontents. Les Strokes perdent peut-être un peu de leur flegme si unique, mais le son sonne toujours Strokes à mes oreilles. Un inhabituel écho électronique répond aux accents électriques d'autrefois, mais ce changement de sonorité donne un air plus moderne et plus entraînant à l'ensemble.
Au final, cet album n'est pas un grand cru. Il est difficile d'imaginer qu'il marquera l'histoire du rock de son empreinte. Mais c'est un bon moyen de se dégourdir les oreilles en ce début d'année 2011. Faute d'être anthologique, la musique est bonne et recèle de quelques petites pépites.
mardi 22 février 2011
THE question !
Arrêter / Ne PAS arrêter... That is the fucking billion-dollar question ! À long terme fumer tue. Ce n’est un secret pour personne. L’argument est plutôt persuasif. Mais à 20 piges, soit on s’en tape, soit .... on s’en tape. Quelles raisons peuvent bien pousser un fumeur à s’arrêter ? Et le jeu en vaut-il la chandelle ? Après tout, la cigarette c’est « le type parfait du plaisir parfait, c’est délicieux et cela laisse insatisfait » (O. W). Dans l’absolu, aucune réponse définitive n’existe à cette putain d’question. Chacun sa route, chacun son chemin. Voici donc Plic et Ploc, fumeur et non fumeur. Ensemble ils incarnent les deux réponses possibles à THE question. DÉBAT
- COOL OU NAZE DE FUMER ?
- LE TABAC, DROGUE OU SIMPLE REMONTANT ?
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